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Interview de Sa Sainteté par Romain FRANKLIN

Entretien du 25 septembre 2000

Le dalaï-lama en visite en France Mao, la CIA et moi...

Vous aviez 16 ans quand la Chine a commencé à envahir le Tibet. Le Parlement tibétain, le kashag (cabinet), mit fin à la régence et vous confia alors les pleins pouvoirs et le soin de décider de la marche à suivre. Que se passe-t-il dans l'esprit d'un jeune garçon de seize ans sur les épaules duquel pèse une telle responsabilité ?

La confusion...(rire) je n'avais pas d'expérience, et encore moins l'expérience de négociations avec une grande puissance. Il n'y avait personne non plus (dans mon entourage) qui puisse me conseiller dans le domaine des relations internationales. C'était un moment très difficile pour moi. D'autant que nous décidâmes d'approcher quatre pays, la Grande Bretagne, les Etats Unis, le Népal, l'Inde, et préparâmes l'envoi de délégations devant se rendre dans ces quatre capitales, mais au dernier moment, tous refusèrent de les recevoir.

Comment preniez-vous vos décisions ?

En consultant le kashag, notamment deux premiers ministres bien qu'ils ignoraient tout du monde moderne et des rapports entre les pays. Mais je pouvais leur faire totalement confiance car c'étaient des personnes sincères. J'ai également consulté mon tuteur et le régent.

Vous avez eu dans les années 50 de longues conversations en tête à tête avec Mao Zedong, que vous décrivez dans votre autobiographie (publiée en 1962) comme quelqu'un de cultivé et courtois. Vous dites avoir eu la certitude qu'il n'imposerait jamais le communisme par la force au Tibet, mais qu'en revanche le premier ministre Zhou Enlai était l'instigateur de la répression. Etes-vous toujours du même avis ?

Non (rire) j'ai changé d'opinion a ce sujet. Les Chinois eux-mêmes ont fourni de nouvelles informations et j'ai acquis davantage d'expérience. Le président Mao était en fait quelqu'un qui ne tolérait pas la moindre critique. En 1957, je lui ai envoyé deux lettres traitant de la situation au Tibet. Mais il ne m'a pas répondu. Mao était un grand révolutionnaire, il n'y a aucun doute là-dessus. A l'origine c'était un révolutionnaire sincère et déterminé à mettre en oeuvres certains idéaux. Mais plus tard il s'est laissé corrompre par le pouvoir, et les pouvoirs totalitaires peuvent corrompre très facilement.

Etiez-vous trop jeune à l'époque pour pouvoir le juger ?

Même si je l'avais mieux jugé, je n'avais pas d'autre choix que de faire ce que j'ai fait. Mieux valait peut-être pour moi à l'époque ignorer quelles étaient ses intentions réelles. Comme je croyais ce qu'il me disait, je me sens plus en paix avec moi-même (rire).

Il vous impressionnait beaucoup n'est-ce pas ?

Oui. Vous savez il avait cette manière de se conduire très particulière lors des meetings, et lors des entretiens privés que j'ai eus avec lui. Il n'y avait que lui et moi et un seul interprète. Il dégageait une grande assurrance en lui, et il me parlait très lentement en pesant chaque mot, allant droit au but. Le contraire de Zhou Enlai, qui était très suave.

Pendant neuf années après l'invasion du Tibet, vous avez choisi non pas de fuir, mais de collaborer sous la contrainte, en vous efforçant de minimiser les actions répressives de la Chine. Rétrospectivement, pensez-vous avoir été naif ou n'y avait-il pas d'autre choix ?

En 1951, j'aurais pu m'échapper en Inde sans difficultés, d'autant que je me trouvais déjà à la frontière. En 1956-57, j'ai passé quelques mois en Inde et j'aurais pu y demeurer. Beaucoup dans mon entourage officiel me conseillaient de le faire, ainsi que deux de mes frères. Mais j'ai suivi le conseil (du premier ministre indien) Nehru , je suis rentré, et je continue de penser que c'était la bonne décision. J'ai ensuite tenté d'apaiser la tension avec la Chine toujours en suivant les conseils de Nehru. J'ai essayé, mais échoué. Pour finir, je n'ai pas pu faire autrement que de fuir en 1959. Mais du fait que j'avais suivi ses conseils, Nehru m'a accueilli de manière très chaleureuse en 1959. Aux yeux du monde aussi, mes tentatives ont eu je pense un impact très positif. Si j'étais parti dès 1956, on aurait pu penser que j'avais choisi la voie de la facilité. Quand je suis parti en 1959, c'était sous les bombardements (chinois), beaucoup de gens sont morts, et le courant de sympathie de par le monde a naturellement été beaucoup plus fort.

Concernant toute cette période vous n'avez aucun regret ?

Non.

Quand avez-vous réalisé quelles étaient les intentions de la Chine à l'égard du Tibet : destruction de la religion et répression ?

Très tard. C'est seulement après 1959 que mes idées sont devenues claires à ce sujet. L'un de mes meilleurs conseillers n'est arrivé à la conclusion que j'avais eu raison de fuir Lhassa qu'au moment de la Révolution culturelle, vers 1966-67 . J'ai suivi le même cheminement du doute : longtemps j'ai cru que peut-être que tout ce qui arrivait était le résultat de quiproquos entre nous et la Chine. Le soulèvement armé des Tibétains dans la région du Kham (1956, NDLR), pour moi, pouvait fort bien n'avoir été provoqué par zèle répressif d'un officiel chinois local, et je pensais que Pékin n'étais peut-être pas au courant. Il y avait toujours un doute dans mon esprit.

Votre grand frère Gyalo Thondup avait établi des contacts avec la CIA américaine dès 1951, et en 1957 organisa l'entrainement à Guam de guerilleros tibétains, qui étaient ensuite parachutés au Tibet par les Etats-Unis. Ne jouiiez-vous pas à l'époque une sorte de double-jeu ?

Les contacts pris pas mon frère avec la CIA dès 1951 étaient secrets, et je l'ignorais moi-même. Lorsque je me suis rendu en Inde en 1956, j'ai senti qu'il avait ce genre de contacts avec la CIA, mais tout celà demeurait secret. Je n'avais pas d'informateur. Je pense que mon frère m'avait délibérément laissé dans l'ignorance. En 1958 toutefois, tout m'est apparu très clairement après qu'un officiel tibétain m'eut mis au courant. Je n'ai néanmoins rencontré de personnes qui avaient été entrainées (par la CIA) qu'après ma fuite en 1959. La guerrila tibétaine basée au Mustang à partir de 1960 était également commandée par mon frère avec l'aide de la CIA. Je ne vous cache pas qu'il y avait des frictions à ce sujet entre lui et le gouvernement de Dharamsala. Des fonctionnaires de mon gouvernement ont tenté d'arrêter des campagnes de recrutement de guerilleros qui avaient lieu au Sikkim et à Darjeeling. Mais je ne savais à l'époque que la moitié de ce qui se passait. Mais laissez-moi éclaircir ce point : en 1959, un guerilleros qui avait été formé par la CIA m'a déclaré de butte en blanc que toute ma fuite avait été planifiée par la CIA ! J'étais vraiment choqué ! Je savais bien sûr déjà que des guerilleros Khampas entrainés (par la CIA) avaient fait un travail de nettoyage dans le sud du Tibet, ce qui a certainement contribué à rendre ma fuite possible. Mais c'est tout : c'est nous et non la CIA qui avons pris la décision de nous échapper. La CIA aime bien se montrer en instigateur, mais ce n'est pas la vérité. De même, la CIA n'est venue que par la suite aider le soulèvement des Khampas, qui avait commencé spontanément début 1956.

Vous avez tenté de faire des compromis avec la Chine depuis l'invasion du Tibet voilà un demi-siècle. Ce fut un échec. Pensez-vous qu'un compromis est toujours possible ?

Oui, car la situation en Chine et au niveau international a énormément changé depuis 50 ans. En 1959, il y avait en Chine et ailleurs dans le monde cette incroyable détermination de créer des pays socialistes et une société communiste. Mais ce n'est plus le cas ni en Chine ni ailleurs. Hormis les Balkans peut-être, tout le continent européen rejette désormais l'autoritarisme. Quand à la Chine, sa situation ne peut être mieux illustrée que par cette blague qu'on raconte là-bas : Boris Eltsine arrive en voiture sur une route qui se sépare en deux, d'un côté la voie socialiste, de l'autre la voie capitaliste. Eltsine prend sans hésiter la seconde. Puis arrive Jiang Zemin, qui s'arrête à l'intersection et hésite. Sur le siège arrière, Deng Xiaoping lui dit : mets le clignotant socialiste, mais prend le chemin du capitalisme ! Les autorités communistes chinoises dans leur ensemble se concentrent totalement sur le développement économique, utilisant totalement les dynamiques capitalistes. Ce n'est donc plus désormais qu'une question de temps. Tôt ou tard, la Chine deviendra une société plus ouverte, même si le niveau de libertés n'atteindra pas tout à fait celui de l'occident. Il y a aussi en Chine, surtout parmi les écrivains et les intellectuels un plus grande prise de conscience de ce que représente le Tibet et une plus grande sympathie à son égard. On est loin de l'état d'esprit des années 50-60. L'espoir pour le Tibet est beaucoup plus grand.

La démocratisation en Chine n'est-elle pas un préalable à la résolution de la question tibétaine ?

Une démocratisation en Chine faciliterait les choses, mais celà ne signifie pas qu'il n'y a aucun espoir pour le Tibet tant que la Chine ne se démocratise pas. Certains Chinois sont très patriotique, voient leur pays devenir une superpuissance. Pour celà, plusieurs conditions sont nécessaires. La taille du pays, la possession de l'arme nucléaire et une économie en plein essor. Chine possède tout celà. Mais il y a une quatrième condition, qu'elle ne remplit pas : l'autorité morale sans laquelle un pays ne peut devenir une grande puissance. La Chine cherche donc à changer son image, et à cet égard la question tibétaine est au coeur du problème.

Ce raisonnement est très scientifique n'est-ce pas ?

Le principal soucis du gouvernement chinois est de maintenir la stabilité et l'unité nationale; sans stabilité, le développement économique pourrait être compromis. Mais la stabilité qui règne actuellement en Chine est artificielle, car comme chaqun le sait davantage de répression crée davantage de ressentiment et donc de sources d'instabilité. Tôt ou tard, le gouvernement chinois réalisera qu'il s'agit là d'un cercle vicieux. Aux Chinois je dis donc : donnez au Tibet l'autonomie tout en gardant le contrôle des affaires étrangères et militaires. C'est le seul moyen de résoudre la question. Vous dites que vous ne cherchez pas l'indépendance du Tibet mais juste une autonomie réelle.

Mais la Chine dit qu'elle ne vous croit pas sincère et exige en préablable à la rouverture de négociations que vous reconnaissiez que le Tibet fait partie de la Chine. Pourquoi ne pas le reconnaitre ?

Ma position est celle-ci. Quel qu'ait été le passé, la Chine et le Tibet peuvent se réunir en un seul pays et ce sera avec joie. C'est dans l'intérêt du Tibet, qui demeure un pays économiquement arriéré, et qui a besoin de main d'oeuvre. Celà permettrait de un développement matériel plus rapide. Mais du point de vue historique, et c'est la position de bien des experts, les relations entre la Chine et le Tibet n'ont jamais été aussi claires que l'affirme la Chine, qui affirme que le Tibet lui appartient depuis le 13ème siècle. De ma propre expérience, avant 1950 à Lhassa, il n'y avait pas de soldats chinois ni de contrôle de Pékin. Il y avait un petit bureau chinois, que le gouvernement tibétain considérait comme une mission au même titre que la mission indienne et britannique à Lhassa. De même, le Tibet central ne payait pas d'impôts aux autorités chinoises. La version officielle chinoise est donc une sorte de mensonge. Si je la cautionne, je deviendrais moi aussi un petit menteur. L'histoire est l'histoire, on ne peut pas la changer, et même si l'on pouvait, nous n'aurions pas le droit de la changer. L'histoire doit être laissée à l'histoire, aux juristes internationaux : elle ne peut être tranchée par une simple décision politique. Cette question est difficile...dans le même temps, je préfère généralement ne pas mettre trop l'accent sur ces choses, car il est toujours possible que je souhaite un jour résider dans la République populaire de Chine.

Quel est aujourd'hui l'objectif de la Chine ?

Pékin ne cherche-t-il pas à créer un bouddhisme où le l'institution du Dalai lama ne jouerai aucun rôle ?

Non, la Chine veut se débarrasser du bouddhisme en tant que tel. Historiquement, un bouddhisme sans Dalai lama a existé. Oui. Je n'ai à cet égard jamais plaidé pour la préservation de l'institution du Dalai lama. J'ai même été très critique de la Chine lorsque, en 1951 dans l'accord en 17 points signé sous la contrainte, la Chine a insisté pour inclure la préservation de la position du Dalai lama. En 1951 vous étiez opposé à la préservation de l'institution du dalai lama en tant que chef sprirituel et temporel du Tibet ? Historiquement, celà ne fait que trois siècles qu'existe l'institution du Dalai lama en tant que chef spirituel et temporel. Avant celà, le Tibet était bouddhiste, mais sans Dalai Lama. A l'avenir également, le bouddhisme demeurera, mais un jour l'institution du Dalai lama sera abolie. Dès les années 60 j'ai bien fait préciser dans notre constitution que l'institution du Dalai lama pouvoit être abolie par un vote des deux tiers du parlement. Puis en 1969 j'ai dit que si les Tibétains n'en voulaient plus, elle cessera. En 1992, j'ai dit que le jour de mon retour avec un certain degré de liberté, je remettrai toute mon autorité légitime au gouvernement local du Tibet. Lorsqu'une solution à la question du Tibet sera trouvée, la question du Dalai lama sera alors séparée. Ce qui me laissera davantage de liberté, et je le souhaite d'ailleurs. J'irai m'installer sur la Côte d'Azur (rire). Plus sérieusement, je souhaite que le reste de ma vie serve à apporter quelquechose aux autres, voilà ce qui est important. Si je rentre et que les autorités chinoises ne me laissent pas de liberté de pratiquer des activités religieuses, je ne le supporterai pas. (...) et dire que le gouvernement chinois m'accuse toujours de vouloir restaurer mes privilèges passés, et pire encore, de vouloir rétablir le système féodal...

Lorsque vous mourrez, ne craignez-vous pas qu'on voie apparaitre deux Dalai lama, l'un reconnu par les Tibétains en exil, l'autre par le gouvernement communiste chinois ?

C'est possible. Voilà pourquoi j'ai dit voilà dix ans déjà que si je décédais dans les circonstances actuelles, ma réincarnation réelle, si toutefois le Tibet en ressent l'utilité, naitra à l'extérieur (du Tibet). C'est logique, car le but principal des réincarnations est de poursuivre le travail entamé dans la vie antérieure.

Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 23/01/2005 | 0 commentaires | Lu 1679 fois



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1959, la Chine envahit officiellement le TIbet. 6000 monastères sont détruits et plus d'un million de tibétains sont exterminés. Depuis, la Chine continue sa politique de "nettoyage" envers les Tibétains qui doivent fuir régulièrement leur pays pour préserver leur culture et leur religion qu'ils essaient de maintenir en exil. Les actions de A.a.R.T (Aide aux Réfugiés Tibétains) se situent essentiellement à Dharamsala et ses environs ( Nord de l'Inde ) où sont en exil plus de 10 000 tibétains avec leur chef spirituel le Dalaï-Lama. A.a.R.T est une association à vocation humanitaire, qui prend soin de familles, d'enfants, d'étudiants et de personnes âgées, les plus pauvres, nouvellement arrivés du Tibet, et qui ont tout perdu dans leur fuite. Moyennant 20 à 25 euro par mois, une personne est officiellement parrainée, mais il est évident qu'il n'est pas possible de favoriser, s'il s'agit d'une famille, un enfant plutôt qu'un autre, l'argent est donc utile à l'achat pour tous les enfants de la famille de vêtements et chaussures pour l'école, de crayons et cahiers, de nourriture ... Il permet également à certains l'achat de matériels ( exemple : machine à coudre, four à pain ) qui permet ainsi à toutes les personnes habitant sous le même toit de vivre correctement. Un petit dossier et des photos sont remis au parrain ou à la marraine lors de la prise de décision du parrainage. Concernant la personne parrainée, le parrainage est une aide et non une assistance. La somme n'est pas suffisante pour couvrir tous les frais du parrainé parce qu'il est important que tout être aidé conserve l'estime de lui-même et sa force intérieure en continuant son "combat" pour la vie. De Même, nous insistons, concernant les parrains marraines, sur le fait que le parrainage ne se fait pas sur un "coup de tête" passager. IL est hors de question, qu'un être qui a déjà tout perdu, se sente encore abandonné moralement après quelques mois par un parrain ou une marraine indélicat qui a juste voulu "voir un parrainage de près", comme une "aventure exotique" sans importance. L'engagement moral est important, autant que l'engagement matériel ! Pour tous ceux qui ne désirent pas s'engager moralement mais qui désirent apporter une aide temporaire, A.a.R.T donne la possibilité de participer financièrement aux soins d'un grave problème de santé, nécessitant opérations et/ou lourds soins médicaux (dernièrement : opération du coeur suite à un anévrisme cardiaque, coût de l'opération : 2000 euro, opération de kystes dans le foie, coût de l'opération : 600 euro). A.a.R.T offre également, dans un registre plus "gai" la possibilité de faire un don unique pour aider à l'élaboration de petits projets professionnels de nouveaux réfugiés sans possibilité financière. Dans chacun de ces trois cas, l'aide est efficace et vraiment salutaire !Deux fois par an en moyenne, l'argent des parrainages est acheminé sur place, et distribué aux personnes concernées. Un rapport d'activité est ensuite envoyé à chaque parrain sur les conditions de vie du moment de leurs petits protégés. Il est vivement souhaité de correspondre avec l'enfant parrainé, famille, étudiant ou personne âgée, de leur faire parvenir des photos et autres liens ( petits souvenirs, vêtements, ... ) Lors des voyages réalisés pour acheminer l'argent, le "messager" de l'association est toujours chargé de très nombreux courriers, photos et colis par les parrains et marraines. Au retour, le même processus a lieu dans l'autre sens : les enfants et familles tibétaines remettent toujours lettres et petits cadeaux remplis de symbole d'amour pour leurs parrains, et quelques photos s'ils en possèdent. Les parrains et marraines sont encouragés à rendre visite à leur filleul en Inde, car ceux-ci les attendent et rêvent de les rencontrer. Savoir que quelqu'un pense à eux en Europe les aide à se reconstruire moralement, ce rôle psychologique est très important. En fin d'année, un justificatif des versements est envoyé, pour déduction fiscale ( 50% des dons, à hauteur de 3.5% des revenus annuels ). Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à nous contacter, et dans tous les cas, merci de l'intérêt que vous avez porté au sujet et du temps que vous avez passé à nous lire.

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