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Groupe d'information sur le Tibet

II. UNE OCCUPATION PUIS UNE COLONISATION EXTRÊMEMENT BRUTALES

L'invasion chinoise du Tibet s'est accompagnée d'actes de violence de masse et de massacres à grande échelle, même si le décompte des victimes et l'inventaire des exactions commises ne fait pas - comme souvent dans ce genre de conflit - l'unanimité.

Selon des chiffres communément admis, l'insurrection de Lhassa en 1959 a été réprimée pendant trois jours et trois nuits, opposant 20 000 tibétains à 40 000 soldats chinois. Il y eut 4 000 prisonniers et 2 000 à 10 000 morts. Les arrestations et les exécutions sommaires se sont multipliées longtemps après les événements.

L'occupation chinoise fit en quelques années des dizaines de milliers de morts de plus, non seulement fusillés mais battus à mort, brûlés vifs, noyés, mutilés, étranglés, pendus, enterrés vivants, écartelés et décapités, au point qu'après avoir étudié de nombreux témoignages concordants, la Commission internationale des juristes, ONG ayant statut consultatif auprès de l'ONU, a estimé dans son rapport officiel de 1960 que, selon elle, la Chine perpétrait un génocide au Tibet.

En 1959-1961 le « Grand bond en avant » provoqua au Tibet comme ailleurs en Chine une famine qui fit des dizaines de milliers de victimes.

En 1966 éclata la « Révolution culturelle », qui atteignit le Tibet au mois d'août : 20 000 gardes rouges à Lhassa se livrent à toutes les déprédations et se combattent en factions rivales. Toute pratique religieuse est interdite et l'éradication des monastères est entreprise. Sur un total de 592 000 moines et nonnes, plus de 110 000 sont torturés et mis à mort et 250 000 défroqués de force. Les objets cultuels en métaux précieux sont pillés et fondus. En 1970, les premières communes populaires sont créées. La collectivisation est achevée en 1975. La population tibétaine est soumise à des séances de rééducation d'une violence extrême, allant jusqu'à des exécutions sommaires.

Pendant toutes ces années, la résistance armée à l'occupation chinoise perdure, qui fait aussi son lot de victimes au combat.

Pour les autorités tibétaines en exil, le nombre total des victimes de ces événements dépasserait 1,2 millions de personnes, pour une population de 5 à 6 millions. Ces statistiques macabres, pour être contestées par certains historiens chinois, amènent néanmoins à admettre que la colonisation du Tibet a été extrêmement brutale. Elle a évidemment et profondément menaçé la survie de la culture tibétaine : certains ont pu à cet égard estimer qu'il y aurait une forme de « génocide culturel ».

Il y a eu une période de repentir officiel des dirigeants chinois pendant la période d'ouverture relative qui a suivi la mort de Mao en 1976, jusqu'au massacre de la place Tian Anmen en 1989. Le premier à reconnaître les erreurs commises au Tibet fut le secrétaire général du parti communiste Hu Yaobang pendant une tournée d'inspection en 1980.

En fait, le Tibet se trouve dans une situation coloniale classique. Alors qu'en Occident les Tibétains apparaissent détenteurs d'une haute civilisation, ils passent pour des barbares aux yeux de beaucoup de Chinois, la prétendue arriération de la société tibétaine traditionnelle étant invoquée pour justifier leur oeuvre de colonisation.

Certes, la Chine apporte des éléments positifs en terme d'infrastructures et de développement, mais l'économie est fondée sur des échanges inégaux. L'enrichissement profite presque exclusivement aux colons Han, qui détiennent tous les commerces. A la fin des années 1980, sur les 12 800 boutiques et restaurants de Lhassa, seuls 300 appartiennent à des Tibétains. Par ailleurs, les subventions sont concentrées sur les zones urbaines, où prédominent les colons chinois, aux dépens des zones rurales peuplées de Tibétains.

La colonisation peut prendre des formes subtiles. Le meilleur exemple est la demande formulée par les autorités chinoises auprès de la Banque mondiale pour financer un programme d'aide aux populations nomades de l'Amdo. Après des pressions internationales fortes, dont des avertissements du groupe d'information sénatorial sur le Tibet et de l'intergroupe Tibet du Parlement européen, Pékin a retiré son dossier, alors même qu'il était quasiment accepté à Washington. La preuve avait pu être apportée qu'il s'agissait d'un programme de sédentarisation de ces nomades, les moins contrôlables des Tibétains en raison de leur mode de vie... et de leur attachement à l'autonomie tibétaine.

L'autonomie de la région autonome du Tibet est un mythe. Le pouvoir de décision final est détenu par le parti communiste chinois régional, dont le premier secrétaire a toujours été un Chinois. Quelle que soit la position qu'occupe un Tibétain dans la hiérarchie, il se trouve toujours doublé par un officiel chinois qui exerce la réalité du pouvoir.

Le Tibet demeure l'une des régions les plus pauvres de la Chine. Environ 70 % de la population tibétaine ne sait ni lire ni écrire, tandis que 50 % des enfants d'âge scolaire ne vont jamais à l'école. Avec un revenu par tête de 40 dollars par an et une espérance de vie de quarante ans, le Tibet se classe au 153ème rang sur l'échelle du développement humain de l'ONU (sur 160 nations).

L'activité économique au Tibet est par ailleurs prédatrice de l'environnement. L'exploitation des ressources en minerais et des ressources hydroélectriques se fait à grande échelle, sans aucune précaution. La déforestation atteint 40 % des surfaces initiales et provoque des inondations. La mise en culture des fragiles prairies a abouti à leur désertification, particulièrement en Amdo.

La population tibétaine subit une acculturation. L'enseignement secondaire et supérieur se fait en chinois. Le bilinguisme officiel dans l'administration est une fiction. Les Tibétains perdent leur culture populaire au contact de celle de la Chine.

Surtout, les Tibétains sont noyés sous un afflux de colons Han, encouragés par des primes d'éloignement, des facilités de logement et d'éducation. Le salaire moyen des colons chinois est 87 % plus élevé que celui qu'ils percevraient en Chine. On estime le nombre de colons à 7,5 millions, dont 2 millions au Tibet central, 2,5 millions en Amdo et 3 millions au Kham, contre respectivement 1,9 million, 800 000 et 3,3 millions de Tibétains. En 1985, des sources officielles chinoises ont fait état d'un objectif d'accroissement de la population au Tibet de 60 millions en trente années. D'ores et déjà, les Tibétains sont minoritaires dans les villes.

La présence militaire chinoise au Tibet s'élève à 500 000 personnes en uniforme. Environ 90 têtes nucléaires y seraient déployées.

Les violations des droits de l'homme au Tibet s'étendent sur une échelle moindre que précédemment, mais perdurent. Elles relèvent de trois grandes catégories :

- les mauvais traitements infligés par la police et par l'armée aux détenus politiques, les parodies de jugements, les exécutions sommaires, la torture en prison ; le taux de mortalité dans les prisons et les camps de travail est estimé à 70 % ; le tiers des prisonniers politiques sont des moines ou des nonnes ;

- les avortements et les stérilisations forcés des femmes dans le cadre du contrôle des naissances, chaque couple n'ayant pas le droit d'avoir plus de deux enfants ;

- la ségrégation entre Han et Tibétains pour l'accès aux emplois et aux fonctions politiques dirigeantes. Les Tibétains n'ont pratiquement aucune chance d'occuper une fonction de responsabilité.

En violation de l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Chine a imposé une série de règles restreignant la liberté de mouvement des Tibétains à l'intérieur de leur propre pays. Les gens doivent être enregistrés dans un lieu particulier où seul ils sont autorisés à résider. Il faut une permission officielle pour se rendre d'un lieu à un autre, même pour une courte durée. Dans de nombreux cas, des Tibétains ont été expulsés de Lhassa vers leur village de naissance.

Depuis 1979, une liberté religieuse de façade est en vigueur, qui autorise les pratiques rituelles mais continue d'interdire la propagation des enseignements bouddhiques. Le nombre des moines dans chacun des monastères reconstruits est sévèrement contingenté. L'essentiel des sommes destinées à la reconstruction des monastères - en 1976, il n'en restait plus que huit debout sur un total de 6 259 avant l'invasion chinoise - provient de dons privés, et non de fonds publics. La religion tibétaine est dépeinte dans les campagnes officielles comme un mélange de pratiques superstitieuses et de foi aveugle, incompatible avec le matérialisme marxiste. Le but final de la politique chinoise demeure son extinction graduelle et totale.

Cette situation coloniale recouvre des tensions latentes. Des troubles peuvent éclater à tout instant. En 1987, 1988 et 1989 des émeutes opposent à Lhassa des manifestants munis de pierres à la police armée. Le bilan est d'environ 600 morts et la loi martiale est proclamée. La chape de plomb, après une période d'ouverture relative, est retombée sur le Tibet. Des actes de protestation surviennent de manière sporadique encore aujourd'hui, qui débouchent sur des incarcérations politiques.

Version imprimable | Actualités | Le Vendredi 05/08/2005 | 0 commentaires | Lu 1239 fois



Responsables du Génocide Tibétain

  • MAO TSEDONG / JIAN ZEMING / HU JINTAO

COTE DE POPULARITE DES FACHOS


ASSOCIATION A.a.R.T

CONSEIL D'ADMINISTRATION Alain HEMART (Président) / Françoise LIARD (Secrétaire) / Roland COSTE (Trésorier) / Sylvia RIMEY (Vice présidente) / Viviane KERLEGUER / Ghislaine BRAIDA / Magalie EXBRAYAT / Jacky EXBRAYAT

Tashi Delek / Namaste / Welcome

  • freetibet : Tout lien publicitaire sera automatiquement supprimé !
  • lecuiller : UN RêVE : que tous les participants aux JO de Pékin refusent de participer aux jeux . en faisant à chaque épreuve in sit là où se déroule l'épreuve
  • cocotte83 : que la france boycotte les JO on s'en fout du sport quand les tibétains se font massacrer par les chinois que fait ce putain de sarko !!!!!!!
  • Fisch Kassandre : L'hypocrisie n'a pas de limite! Comment montrer par exemple aux étudiants de dharamsala que des gens (en Occident) les soutiennent et se sentent concernés par leur révolte légitime?
  • gerard : LA CHINE DOIT RENDRE SA LIBERTE AU TIBET.
  • françois : c'est aux citoyens de faire savoir au télés et aux sponsors que le boycote se fera en laissant le poste de tv fermé pendant la retransmission des jeux.il faudrait un grand mouvement populaire et des pétitions.
  • freetibet : L'économie chinoise repose uniquement sur ses exportations ! Il serait tellement simple de "l'étrangler" !!
  • Plum : Les chinois sont de grands paranoïaques
  • eve : En train de lire le livre de Tenzin Kunchap; plus j'avance, plus le gouvernement chinois et aussi les gouvernements internationaux m'écoueurent. Comment avons nous pu et pouvons nous encore laisser les tibetains dans ces atrocités ? Les génocides, les tortures, les sévices physiques et morales, les horreurs... A bas le gouvernement chinois,oui au boycott des Jo, oui aux hurlements contre l'hypocrisie des politiques du monde. Je suis révoltée, j'ai mal, je pense aux Tibétains chaque jour.
  • MELMOTH : Weapons for free Tibet !
  • caricature Mao : Le Quotidien du Peuple, organe du Parti communiste chinois, consacre sur son site internet une page entière à l'affaire, qui fait la part belle aux réactions courroucées.
    "Ils doivent s'excuser auprès de la Chine", écrit un internaute. Sur un autre site, toutefois, le portail sina.com, certains internautes ne sont pas d'accord.
    "Je suis un vieil ouvrier de 70 ans, j'ai beaucoup réfléchi mais je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi des gens défendent Mao avec acharnement", écrit l'un d'entre eux, Et d'ajouter : "A l'époque, outre la famine et la pauvreté, tout le monde avait le sentiment d'être en danger et dans une ambiance asphyxiante, en quoi Mao était-il grandiose ?".

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MANIFS EN RHONE ALPES

LYON Place de la Comédie Samedi 25 Avril 2009 à 14h00 RASSEMBLEMENT Pour le 20éme anniversaire du XIéme Panchen Lama GENDHUN CHOEKYI NYIMA Il est emprisonné par les autorités chinoise à l’age de 6ans depuis le 17 mai 1995 Depuis la date de son arrestation aucunes nouvelles n’a été transmises par ses ravisseurs Pour exiger sa libération rassemblons nous devant l’opéra de Lyon Organisation et renseignements : Lions des Neiges 10 rue Louis Aulagne 69600 Oullins 06 29 35 42 27

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EN 1989 HU JINTAO a réprimé dans le sang la population tibétaine !! Puisse-t-il connaitre à son tour l'horreur et le malheur !!!!

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Association Aide aux Réfugiés Tibétains - 5 Rue Des Hirondelles - 69680 CHASSIEU - aartibetains@orange.fr

ASSOCIATION A.A.R.T

1959, la Chine envahit officiellement le TIbet. 6000 monastères sont détruits et plus d'un million de tibétains sont exterminés. Depuis, la Chine continue sa politique de "nettoyage" envers les Tibétains qui doivent fuir régulièrement leur pays pour préserver leur culture et leur religion qu'ils essaient de maintenir en exil. Les actions de A.a.R.T (Aide aux Réfugiés Tibétains) se situent essentiellement à Dharamsala et ses environs ( Nord de l'Inde ) où sont en exil plus de 10 000 tibétains avec leur chef spirituel le Dalaï-Lama. A.a.R.T est une association à vocation humanitaire, qui prend soin de familles, d'enfants, d'étudiants et de personnes âgées, les plus pauvres, nouvellement arrivés du Tibet, et qui ont tout perdu dans leur fuite. Moyennant 20 à 25 euro par mois, une personne est officiellement parrainée, mais il est évident qu'il n'est pas possible de favoriser, s'il s'agit d'une famille, un enfant plutôt qu'un autre, l'argent est donc utile à l'achat pour tous les enfants de la famille de vêtements et chaussures pour l'école, de crayons et cahiers, de nourriture ... Il permet également à certains l'achat de matériels ( exemple : machine à coudre, four à pain ) qui permet ainsi à toutes les personnes habitant sous le même toit de vivre correctement. Un petit dossier et des photos sont remis au parrain ou à la marraine lors de la prise de décision du parrainage. Concernant la personne parrainée, le parrainage est une aide et non une assistance. La somme n'est pas suffisante pour couvrir tous les frais du parrainé parce qu'il est important que tout être aidé conserve l'estime de lui-même et sa force intérieure en continuant son "combat" pour la vie. De Même, nous insistons, concernant les parrains marraines, sur le fait que le parrainage ne se fait pas sur un "coup de tête" passager. IL est hors de question, qu'un être qui a déjà tout perdu, se sente encore abandonné moralement après quelques mois par un parrain ou une marraine indélicat qui a juste voulu "voir un parrainage de près", comme une "aventure exotique" sans importance. L'engagement moral est important, autant que l'engagement matériel ! Pour tous ceux qui ne désirent pas s'engager moralement mais qui désirent apporter une aide temporaire, A.a.R.T donne la possibilité de participer financièrement aux soins d'un grave problème de santé, nécessitant opérations et/ou lourds soins médicaux (dernièrement : opération du coeur suite à un anévrisme cardiaque, coût de l'opération : 2000 euro, opération de kystes dans le foie, coût de l'opération : 600 euro). A.a.R.T offre également, dans un registre plus "gai" la possibilité de faire un don unique pour aider à l'élaboration de petits projets professionnels de nouveaux réfugiés sans possibilité financière. Dans chacun de ces trois cas, l'aide est efficace et vraiment salutaire !Deux fois par an en moyenne, l'argent des parrainages est acheminé sur place, et distribué aux personnes concernées. Un rapport d'activité est ensuite envoyé à chaque parrain sur les conditions de vie du moment de leurs petits protégés. Il est vivement souhaité de correspondre avec l'enfant parrainé, famille, étudiant ou personne âgée, de leur faire parvenir des photos et autres liens ( petits souvenirs, vêtements, ... ) Lors des voyages réalisés pour acheminer l'argent, le "messager" de l'association est toujours chargé de très nombreux courriers, photos et colis par les parrains et marraines. Au retour, le même processus a lieu dans l'autre sens : les enfants et familles tibétaines remettent toujours lettres et petits cadeaux remplis de symbole d'amour pour leurs parrains, et quelques photos s'ils en possèdent. Les parrains et marraines sont encouragés à rendre visite à leur filleul en Inde, car ceux-ci les attendent et rêvent de les rencontrer. Savoir que quelqu'un pense à eux en Europe les aide à se reconstruire moralement, ce rôle psychologique est très important. En fin d'année, un justificatif des versements est envoyé, pour déduction fiscale ( 50% des dons, à hauteur de 3.5% des revenus annuels ). Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à nous contacter, et dans tous les cas, merci de l'intérêt que vous avez porté au sujet et du temps que vous avez passé à nous lire.

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