Un bref rappel historique est un préalable nécessaire pour une bonne compréhension de la question tibétaine. En effet, les autorités chinoises cherchent à justifier historiquement leurs prétentions sur le Tibet, en invoquant les liens que celui-ci a entretenus par le passé avec la Chine. A l'inverse, les Tibétains considèrent que ces liens historiques, par ailleurs intermittents, n'ont caractérisé au mieux qu'une forme lâche de protectorat et ne sauraient en aucun cas justifier une revendication de souveraineté.
Le règne pacifique des Dalaï Lama, à partir du XVIIe siècle, a occulté l'époque où le Tibet était un royaume combattant. Mais, si l'on remonte suffisamment loin dans le temps, une longue lignée de rois tibétains a mené une politique expansionniste en direction de la Chine, des cités-Etats de la route de la soie et des royaumes au sud de l'Himalaya. L'empire tibétain atteignit sa plus grande extension territoriale sous le règne de Trisong Detsen (742-797), incluant des peuples Indo-européens, des Turcs et des Chinois. A l'apogée de leur pouvoir militaire, les Tibétains occupèrent même la capitale chinoise, Chang'an, en 763.
A cette époque, les rois tibétains eurent parfois recours à l'alliance matrimoniale comme un moyen politique. En 641, une princesse chinoise fut donnée comme épouse au roi Songtsen Gampo, à la demande pressante de celui-ci. Certains historiens chinois datent de cet événement l'appartenance du Tibet à la Chine. Il faut pourtant en relativiser la portée en précisant que Songtsen Gampo épousa aussi, outre des femmes de clans nobles tibétains, une princesse népalaise.
La diffusion du bouddhisme et son implantation au Tibet ont donné naissance à des lignées religieuses dont l'influence est allée croissant au fur et à mesure que des réseaux de monastères se sont constitués autour d'elles. Certaines ont acquis un rôle économique et même politique d'autant plus important que les grandes familles y avaient souvent des intérêts. Chaque lignée est dirigée par un hiérarque caractérisé par ses qualités spirituelles et ses aptitudes à guider ses disciples.
Dans les premières lignées, le mode successoral le plus fréquent a d'abord été celui d'oncle à neveu. Mais, à partir du XIIIe siècle, le principe de succession à la tête d'une lignée par réincarnation s'est répandu. Il pose le problème de la vacance du pouvoir entre la mort du trulkou (le dignitaire réincarné) et le moment où un nouveau trulkou reprend ses fonctions. Un système de régence est le plus souvent prévu.
Après une période de morcellement qui suivit la fin de l'empire tibétain, le Tibet connut l'hégémonie de la lignée des Sakyapa (XIIIe-XIVe siècles) puis celle de la lignée des Phagmodrupa (XVe-XVIe siècles), avant que ne s'installe durablement au XVIIe siècle la lignée des Dalaï Lama appartenant à l'école des Guélougpa.
Conquis par les Mongols, le Tibet n'a jamais été intégré à leur empire et encore moins à la Chine lorsque ceux-ci y prirent le pouvoir au XIIIème siècle en y installant la dynastie des Yuan.
La complémentarité entre politique et religion est l'une des caractéristiques essentielles de l'histoire tibétaine. Elle s'inscrit dans le cadre de la relation cho-yon, de maître religieux à protecteur laïc, qui reconnaît un pouvoir de protection temporelle à l'empereur et un pouvoir spirituel au hiérarque bouddhiste, qui dépasse les frontières du Tibet pour s'étendre également à la Chine des mongols. Ce lien qui s'est instauré entre les dirigeants religieux tibétains et les empereurs mongols n'a pas été rompu par leurs successeurs, et a été la clef de voûte des relations sino-tibétaines jusqu'à la révolution chinoise de 1911.
En réaction à une invasion du sud du Tibet par les gourkhas du Népal, en 1791, l'empereur mandchou Qianlong dépêche une armée de 15 000 hommes qui aide les troupes tibétaines à refouler les envahisseurs jusqu'à Kathmandou. La victoire tibéto-chinoise et la présence militaire mandchoue donnent alors à l'empereur l'occasion de rappeler sa tutelle sur le Tibet, qui était jusqu'alors restée théorique. Représenté à Lhassa par un amban, ou commissaire, l'empereur établit sur le Tibet une forme de protectorat.
Malgré les réformes mises en train, jamais l'empire ne présente le Tibet comme une portion de son territoire. Son pouvoir s'inscrit dans le cadre administratif tibétain ; les amban, dont le rôle est théoriquement important, ne peuvent exercer leur autorité sans le concours des autorités tibétaines. Pour les officiels de Lhassa, la relation qu'ils entretiennent avec Pékin s'apparente toujours au partenariat, non à la soumission.
Au XIXe siècle, l'empereur devient trop occupé par les crises politiques intérieures et les exigences des Occidentaux : le Tibet n'est plus une priorité pour lui. La qualité des amban en pâtit, et leur présence devient symbolique. Leur médiocrité comme leur ignorance de la langue tibétaine permettent aux gouvernements tibétains qui se succèdent d'agir en toute indépendance. La garnison chinoise est réduite à la centaine d'hommes qui constituent la garde de l'amban.
Durant l'ère coloniale moderne, le Tibet devint une pièce du « Grand jeu » en Asie centrale entre la Russie et le Royaume Uni. Les Britanniques tentèrent d'abord de signer avec la Chine des accords commerciaux concernant le Tibet et reconnaissant la « suzeraineté » de l'une sur l'autre. Mais les Tibétains refusèrent avec constance d'en reconnaître la validité. Il était clair que, en dépit de ses prétentions, la Chine était impuissante à imposer son autorité au Tibet.
Faute de réussir à établir pacifiquement des relations commerciales, le Royaume-Uni se lança en 1904 dans une expédition militaire, conduite par Younghusband, qui balaya aisément toutes les défenses tibétaines jusqu'à Lhassa, que le XIIIème Dalaï Lama dut fuir précipitamment. Les Britanniques signèrent avec le régent la convention de Lhassa qui, outre le versement d'une indemnité de guerre, leur accordait des avantages commerciaux et reconnaissait de facto le Tibet comme politiquement séparé et libre de toute tutelle chinoise. Mais, dès 1906, les Chinois parvinrent à négocier avec les Britanniques le traité de Pékin qui modifia considérablement la convention de Lhassa, tout en affirmant la « suzeraineté » de la Chine sur le Tibet.
En 1910, les troupes impériales pénètrent au Tibet jusqu'à Lhassa. Le Dalaï Lama se réfugie en Inde, à Darjeeling. L'amban exerce le pouvoir et tente de mettre en oeuvre des réformes, avec un succès mitigé.
Dès qu'éclata la première révolution chinoise, en 1911, et que fut instaurée la République, le Dalaï Lama profita de l'opportunité pour proclamer l'indépendance du Tibet. Dans sa proclamation, il rappelait l'historique des liens de maître religieux-protecteur laïc qui avaient régi les relations sino-tibétaines depuis les Yuan, et ses protestations auprès de l'empereur mandchou qui avait voulu y substituer des liens de subordination. L'amban et la garnison chinoise furent expulsés.
Dès lors, tous les critères classiques de la souveraineté étatique de facto furent satisfaits par le Tibet : un territoire défini, une population et un gouvernement y exerçant l'autorité et habilité à entretenir des relations internationales. Même si, faute d'expérience des relations internationales, les Tibétains ne firent pas reconnaître cette indépendance en envoyant des messages aux grandes puissances, ils ont entretenu des relations avec leurs voisins immédiats : l'Inde britannique puis indépendante, le Népal, le Bhoutan, la Chine nationaliste. En 1947, à la conférence panasiatique réunie à New-Delhi, les délégués du Tibet siégèrent avec leur drapeau parmi les délégations de trente deux nations.
A peine proclamée la République populaire de Chine, en 1949, le régime communiste, victorieux des nationalistes, se fixa comme objectif la «libération » du Tibet : libération de « l'impérialisme occidental » et libération de son « régime réactionnaire ». En octobre 1950, 40 000 hommes franchissent le Yangtsé qui délimite le Tibet de la Chine. Malgré une résistance pugnace, les 8 500 Tibétains des forces armées ne peuvent guère s'opposer à l'avancée des troupes chinoises.
Le Gouvernement de Lhassa se tourne vers les Nations-Unies, mais, dans le contexte d'extrême guerre froide de 1949 (la Chine venait de s'impliquer en Corée, suscitant des menaces de guerre atomique) elle ne réussit pas à s'y faire entendre. Les grandes puissances avaient leurs propres problèmes de décolonisation et l'Inde de Nehru, donnant le ton sur l'affaire tibétaine, préféra faire primer l'amitié entre l'Inde et la Chine, illusion dont elle se berça jusqu'à la guerre sino-indienne de 1962.
Alors que l'armée chinoise continue sa progression, le XIVème Dalaï Lama, bien qu'il soit encore mineur, est intronisé à la tête de l'État tibétain. Ses délégués signent à Pékin « l'accord de libération pacifique du Tibet », dit accord en dix-sept points, qui organise juridiquement l'annexion du Tibet par la Chine. Négocié sous la menace de la force armée, cet accord est dépourvu de valeur au regard du droit international.
Entre 1950 et 1959, l'entretien des troupes d'occupation et les premières mesures de collectivisation des terres entraînent un début de famine. Le travail forcé est instauré pour la construction, meurtrière, de routes stratégiques. La répression religieuse commence à partir du « Grand bond en avant » (1958). La résistance armée à l'occupation chinoise se renforce dès 1956 dans les marches orientales du Tibet, le Kham et l'Amdo.
Le 17 mars 1959, la crainte d'un enlèvement du Dalaï Lama par les autorités chinoises provoqua le soulèvement de Lhassa, qui fut brutalement réprimé par l'armée chinoise. Le Dalaï Lama s'enfuit, sous la protection des résistants du Kham, jusqu'en Inde où il obtient l'asile politique.
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Responsables du Génocide Tibétain
COTE DE POPULARITE DES FACHOSSA SAINTETE LE DALAI-LAMAASSOCIATION A.a.R.T
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Alain HEMART (Président) / Françoise LIARD (Secrétaire) / Roland COSTE (Trésorier) / Sylvia RIMEY (Vice présidente) / Viviane KERLEGUER / Ghislaine BRAIDA / Magalie EXBRAYAT / Jacky EXBRAYAT
Tashi Delek / Namaste / Welcome
Réagir : MANIFS EN RHONE ALPES
LYON Place de la Comédie
Samedi 25 Avril 2009 à 14h00
RASSEMBLEMENT
Pour le 20éme anniversaire
du XIéme Panchen Lama
GENDHUN CHOEKYI NYIMA
Il est emprisonné par les autorités chinoise à l’age de 6ans depuis le 17 mai 1995
Depuis la date de son arrestation aucunes nouvelles n’a été transmises par ses ravisseurs
Pour exiger sa libération rassemblons nous devant l’opéra de Lyon
Organisation et renseignements : Lions des Neiges 10 rue Louis Aulagne 69600 Oullins 06 29 35 42 27
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AMNESTY INTERNATIONALPrésident chinois
EN 1989 HU JINTAO a réprimé dans le sang la population tibétaine !! Puisse-t-il connaitre à son tour l'horreur et le malheur !!!!
Association A.a.R.T
Association Aide aux Réfugiés Tibétains -
5 Rue Des Hirondelles -
69680 CHASSIEU -
aartibetains@orange.fr
ASSOCIATION A.A.R.T
1959, la Chine envahit officiellement le TIbet. 6000 monastères sont détruits et plus d'un million de tibétains sont exterminés. Depuis, la Chine continue sa politique de "nettoyage" envers les Tibétains qui doivent fuir régulièrement leur pays pour préserver leur culture et leur religion qu'ils essaient de maintenir en exil.
Les actions de A.a.R.T (Aide aux Réfugiés Tibétains) se situent essentiellement à Dharamsala et ses environs ( Nord de l'Inde ) où sont en exil plus de 10 000 tibétains avec leur chef spirituel le Dalaï-Lama.
A.a.R.T est une association à vocation humanitaire, qui prend soin de familles, d'enfants, d'étudiants et de personnes âgées, les plus pauvres, nouvellement arrivés du Tibet, et qui ont tout perdu dans leur fuite.
Moyennant 20 à 25 euro par mois, une personne est officiellement parrainée, mais il est évident qu'il n'est pas possible de favoriser, s'il s'agit d'une famille, un enfant plutôt qu'un autre, l'argent est donc utile à l'achat pour tous les enfants de la famille de vêtements et chaussures pour l'école, de crayons et cahiers, de nourriture ... Il permet également à certains l'achat de matériels ( exemple : machine à coudre, four à pain ) qui permet ainsi à toutes les personnes habitant sous le même toit de vivre correctement. Un petit dossier et des photos sont remis au parrain ou à la marraine lors de la prise de décision du parrainage.
Concernant la personne parrainée, le parrainage est une aide et non une assistance. La somme n'est pas suffisante pour couvrir tous les frais du parrainé parce qu'il est important que tout être aidé conserve l'estime de lui-même et sa force intérieure en continuant son "combat" pour la vie. De Même, nous insistons, concernant les parrains marraines, sur le fait que le parrainage ne se fait pas sur un "coup de tête" passager. IL est hors de question, qu'un être qui a déjà tout perdu, se sente encore abandonné moralement après quelques mois par un parrain ou une marraine indélicat qui a juste voulu "voir un parrainage de près", comme une "aventure exotique" sans importance. L'engagement moral est important, autant que l'engagement matériel !
Pour tous ceux qui ne désirent pas s'engager moralement mais qui désirent apporter une aide temporaire, A.a.R.T donne la possibilité de participer financièrement aux soins d'un grave problème de santé, nécessitant opérations et/ou lourds soins médicaux (dernièrement : opération du coeur suite à un anévrisme cardiaque, coût de l'opération : 2000 euro, opération de kystes dans le foie, coût de l'opération : 600 euro). A.a.R.T offre également, dans un registre plus "gai" la possibilité de faire un don unique pour aider à l'élaboration de petits projets professionnels de nouveaux réfugiés sans possibilité financière.
Dans chacun de ces trois cas, l'aide est efficace et vraiment salutaire !Deux fois par an en moyenne, l'argent des parrainages est acheminé sur place, et distribué aux personnes concernées. Un rapport d'activité est ensuite envoyé à chaque parrain sur les conditions de vie du moment de leurs petits protégés. Il est vivement souhaité de correspondre avec l'enfant parrainé, famille, étudiant ou personne âgée, de leur faire parvenir des photos et autres liens ( petits souvenirs, vêtements, ... ) Lors des voyages réalisés pour acheminer l'argent, le "messager" de l'association est toujours chargé de très nombreux courriers, photos et colis par les parrains et marraines. Au retour, le même processus a lieu dans l'autre sens : les enfants et familles tibétaines remettent toujours lettres et petits cadeaux remplis de symbole d'amour pour leurs parrains, et quelques photos s'ils en possèdent. Les parrains et marraines sont encouragés à rendre visite à leur filleul en Inde, car ceux-ci les attendent et rêvent de les rencontrer. Savoir que quelqu'un pense à eux en Europe les aide à se reconstruire moralement, ce rôle psychologique est très important. En fin d'année, un justificatif des versements est envoyé, pour déduction fiscale ( 50% des dons, à hauteur de 3.5% des revenus annuels ).
Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à nous contacter, et dans tous les cas, merci de l'intérêt que vous avez porté au sujet et du temps que vous avez passé à nous lire.
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